Vaccinations

 

Pour se protéger SOI et pour protéger LES AUTRES, la vaccination est AUSSI un acte citoyen et solidaire !

Des questions, des doutes, des inquiétudes ? Vous ne savez plus si vous êtes à jour dans vos vaccins ? Prenez rendez vous avec l’un des médecins de la MSP ou adressez nous un mail, nous prendrons le temps qu’il faut pour vous répondre.

Comment se faire vacciner à la MSP ?

Le vaccin doit être prescrit par un médecin ou une sage femme.

L’injection peut être faite par le médecin pendant une consultation ou par une infirmière avec une prescription médicale.

Les vaccins les plus fréquemment utilisés sont disponibles dans le refrigérateur des cabinets médicaux et peuvent donc être faits pendant la consultation. Dans ce cas nous faisons passer l’ordonnance à la pharmacie qui remplace les vaccins utilisés.

Si vous craignez de ne pas pouvoir conserver correctement les vaccins prescrits à votre domicile, vous pouvez demander à la pharmacie de les déposer au cabinet médical (votre nom sera inscrit dessus). ils seront disponibles lorsque vous viendrez en consultation.

Les changements récents

Moins de rappels pour le tétanos : Pour un adulte correctement vacciné dans l’enfance, les rappels se font désormais à 25 ans, 45 ans, 65 ans puis tous les 10 ans.

Suppression du rappel diphtérie-coqueluche-polio-tétanos entre 16 et 18 ans. Une injection doit être faite entre 11 et 13 ans puis à 25 ans.

Hépatite B : 2 injections à 6 mois d’intervalle suffisent si la vaccination est pratiquée entre 11 et 15 ans.

Méningite C : Tous les enfants devraient être vaccinés à partir de l’âge de 12 mois. Un rattrapage est nécessaire pour tous jusqu’à l’âge de 24 ans.

Un vaccin disponible contre le Zona : Il est recommandé de 65 à 74 ans et protège contre environ 50 % des zonas et 60 % des douleurs chroniques survenant après un zona.

Etes vous à jour ?

Vérifiez le rapidement grâce au calendrier vaccinal simplifié avril 2024 

Plus d’infos sur le site de l’INPES : Voir le site

 

Si vous partez à l’étranger ?

Toutes les informations utiles sont sur le site de l’Institut Pasteur : 

Voir le site

A propos de la polémique sur les vaccins 

Et si l’on cessait de se faire vacciner ?

Ce scénario évoqué en forme de provocation par l’académie de médecine début 2016, entraînerait immanquablement une forte augmentation des maladies infectieuses.

Comme en Russie en 1994, l’arrêt de la vaccination contre la diphtérie pour des raisons économiques s’y était soldé par 47000 cas de diphtérie et 2400 décès en 5 ans.

Plus près et plus récemment des épidémies de coqueluche et de rougeole ont touché toute la France, avec de nombreuses complications, hospitalisations et quelques décès….

N’oublions pas que la variole, aujourd’hui éradiquée,  a été responsable de dizaine de millions de morts, ni que la poliomyélite est la cause de handicaps sévères et multiples pour des millions de personnes à travers le monde. Aujourd’hui, après des décennies de vaccinations, il n’y a plus de poliomyélite en France et cette maladie n’est plus présente que dans 3 pays dans le monde (contre 125 en 1998…).

La vaccination est donc bien l’une des grandes révolutions de la médecine moderne : chaque année, 2 millions de vie sont sauvées dans le monde. Cependant, 1,4 millions d’enfants décèdent encore faute d’avoir été vaccinés : 38 % de la rougeole, 27 % de la grippe, 20 % de la coqueluche et 14 % de tétanos.

L’obligation vaccinale fait débat

Une grande concertation citoyenne vient d’être lancée (2016).

Permettra-t-elle de trancher le débat ? Le modèle français actuel repose sur la distinction entre vaccins “obligatoires” et vaccins “recommandés”, ce qui peut induire une notion de hiérarchie entre les vaccins, alors que la notion d’obligation est seulement liée à l’histoire de la politique de vaccination en France et non au risque de la maladie visée…

Ce double statut sème la confusion sur la perception et la nécessité de se faire vacciner. Ainsi les vaccins contre la coqueluche et la méningite sont “recommandés” et non “obligatoires” alors que ces maladies peuvent entraîner de graves complications et des décès. De même pour la rougeole, maladie très contagieuse et dont la transmission n’est interrompue que si 95 % de la population est correctement vaccinée…

Les adjuvants aussi…

Quatre ans après l’académie de médecine, l’académie de pharmacie vient de publier un rapport (2016) dont la conclusion est sans équivoque : “[…] si certaines manifestations cliniques ont pu être associées à des injections, aucun lien de causalité n’a pu être établi à ce jour, d’autant que ces manifestations paraissent limitées dans le temps (non identifiées avant 1990 et semblant en extinction depuis 2012) et dans l’espace (la France a cumulé la quasi totalité des cas). L’académie réaffirme avec force que le rapport bénéfices/risques est très en faveur des adjuvants aluminiques”. (Concernant cet aluminium, un article soutenant la toxicité de ce métal dans les vaccins a été retiré de publication, les éditeurs avançant  “de sérieuses préoccupations concernant la validité scientifique de l’article”).

Un vaccin, comme tout autre médicament, est toujours associé à des effets indésirables. Cependant actuellement le rapport bénéfices/risques est très largement favorable.